RETOUR D’EXPATRIATION PEUT ÊTRE UN CHOIX PERSONNEL, OU PARFOIS ON LE SUBI. MAIS DANS TOUS LES CAS, IL EST SOUVENT SYNONYME D’UN BOULEVERSEMENT IDENTITAIRE.
Le retour d’expatriation est parfois subi, c’est le plus souvent la résultante d’événements familiaux, personnels ou professionnels qui se produisent dans nos vies, soit dans notre pays d’accueil, soit loin de nous, dans notre pays d’origine. Ainsi, la fin d’un contrat local, la séparation d’avec le conjoint, le décès d’un proche, la remise en cause de certains choix de vie (scolarité des enfants, soutien familial à exercer, maladie…) toutes ces épreuves et bouleversements sont source de questionnement quant au retour rapide au pays.
Il peut être imposé par la législation (non-renouvellement de visa), voir par la situation mondiale : la pandémie de la COVID-19 a contraint les gouvernements à prendre des mesures draconiennes quant aux autorisations de voyages. Cela a remis au premier plan la question récurrente de la distance avec la famille, pour les expatriés : est-il urgent de rentrer ?
Il est aussi possible aussi que l’on choisisse de revenir de son plein gré, car on estime « qu’il est temps, » tout simplement ou parce qu’on éprouve le besoin viscéral de se reconnecter à ses racines, à sa famille. Parfois, on considère avoir atteint un point de saturation dans le pays de résidence. Ceci relève de plusieurs facteurs : divergences politiques, environnements culturels, caractères sociaux, etc…. Dans ces cas, on va aborder le retour avec une certaine euphorie et par là même, minimiser les difficultés et contraintes à venir.
En tout état de cause, que le retour soit subi ou choisi, il est incontestablement source de chamboulement. Les études le montrent : 58% des impatriés ont choisi de rentrer, et pourtant 69% souhaitent repartir en expatriation (Baromètre de l’Expatriation, Expat Communication, 2020).
Le retour choisi n’est pas forcément une expérience positive. Il peut s’avérer tout aussi difficile qu’un retour subi, par le manque de visibilité concernant les adaptations personnelles nécessaires lors de la réintégration dans le pays d’origine (changements identitaires, sentiment de décalage…). On dit souvent que l’expatrié devra préparer son retour sur les principes fondateurs d’un départ. Se préparer à vivre une nouvelle expatriation reste le conseil persistent sur les réseaux sociaux de communautés d’expatriés.
Si on se prépare avec sérénité à toutes les démarches logistiques, administratives, juridiques de son départ, le volet psychologique de ce raz de marée n’est pas nécessairement appréhendé. Comment se préparer à un retour sans identifier, en amont, les difficultés d’ordre moral et identitaire qui nous attendent ?
Un accompagnement par un coach certifié et spécialisé dans les problématiques interculturelles peut alors faire effet de levier dans cette transition de vie.
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